L’immense potentiel des sources d’énergie alternative est aujourd'hui reconnu par beaucoup de pays de l'Afrique sub-saharienne, et est l’objet d’investissements de long-terme très importants de la part des bailleurs internationaux et d’organisations de développement (bi- et multilatérales), se traduisant dans de nombreux programmes étatiques (par exemple au Sénégal, au Burkina Faso et au Mali). La recherche fondamentale et les sciences appliquées en matière d’ingénierie dans les domaines de l'énergie photovoltaïque solaire et éolienne notammen ont permis à des systèmes de plus en plus efficients et simplifiés (maintenance élémentaire, modules techniques restreints, etc.) de se positionner sur le marché mondial, donnant une chance réelle même à des Etats technologiquement peu développés d’y investir et de garantir une utilisation accessible à leurs populations.
Dans un pays comme le Mali, où seul entre 12% et 15% de la population a accès à l’électricité (selon le Ministère du Plan et de l’Aménagement du Territoire, 2006), l’introduction en zone rurale en particulier de nouvelles technologies comme les installations solaires ou les éoliennes peut générer d’importantes possibilités de développement de l’agriculture, en matière de maraîchage (par exemple en facilitant le fonctionnement de pompes hydrauliques) et de développement local (alimentation en électricité de groupes scolaires, de centres de santé, de radios locales ou bâtiments administratifs) et peut ainsi contribuer de manière non négligeable à la réduction de la pauvreté.
Ce que nous comprenons par la promotion des "énergies renouvelables"
Dans les pays ouest-africains, l'irradiation solaire annuelle est bien plus élevée qu’en Europe centrale notamment (voir la carte de SoDa) et représente selon nous une source d’énergie potentielle encore insuffisamment exploitée. De même, dans des zones particulièrement exposées où le vent souffle en force, le potentiel éolien devrait faire l’objet de davantage d’investissements. Les solutions hybrides qui permettent de recourir à différentes sources d’énergie renouvelable disponibles (par exemple celles qui combinent installation solaire et éolienne ou installation solaire et force hydraulique) sont également possibles dans de nombreux contextes ouest-africains (voir les projets de Malifolkecenter au Mali).
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En outre, face aux défis posés à ces pays par leurs besoins en carburant, nous croyons que l’exploitation de la biomasse pour sa transformation en (bio-) carburant est un champ de travail innovant qui peut également générer des revenus supplémentaires et créer des opportunités d’emplois en milieu rural. L’huile de jatropha (pourghère) ou de helianthus (tournesol), la mélasse issue du sucre de canne, la paille de riz ou les coques d’arachide sont à cet égard des créneaux porteurs pour notre zone d’intervention (voir exemples de projets au Mali, Burkina Faso et Sénégal).
Nos objectifs
Mangalani Consult considère la promotion de solutions de production d’énergie utilisant des sources renouvelables comme un objectif essentiel de son engagement dans sa zone d’intervention. Nous souhaitons devenir un organisme ressource pour les acteurs qui sont investis dans la réalisation de projets, mais qui ne disposent pas forcément du savoir-faire nécessaire et ont besoin d’appuis ponctuels et de renforcement de leurs capacités (en particulier les projets liés au Mécanisme de Développement Propre selon l'article 12 du Protocole de Kyoto). Notre objectif est également de servir d’interface entre les porteurs de projet et les groupes auxquels ces projets s’adressent (populations rurales, corps administratif, services publiques, entrepreneurs notamment).
Exemples de prestations
• Etudes diagnostic pour l’identification de lieux d’implantation appropriés pour la réalisation de projets de production d’énergie renouvelable ; • Appui technique au montage de projet de production d’énergie renouvelable ;
• Réalisation ou accompagnement technique d’ateliers de sensibilisation des populations bénéficiaires de projets de production d’énergie renouvelable ; • Exécution de formations (entre autres sur l’énergie solaire, les installations éoliennes ou hydro-électriques, sur la production d’énergie par consomption de biomasse, etc.).
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